• Les belles gueules de l'Harteloire Rugby 1976-1977

     

    Debout, de gauche à droite, de profil 3/4: ??? - Rémi CLEAC'H - ??? - Gilbert GIRE - Jean-Yves CORRE - Stéphane GATINEAU - ??? - Michel LE LANN  - Pascal GERELLI (en caban)

    Accroupis: Daniel CAHUREL - Hervé MOUGEAT - Philippe QUEAU - Thierry AMOURET - Christian LE ROUX - ???

    Cornebidouille! Qui donc vient réveiller ce blog somnolent, dédié à l'éphémère équipe de foot du lycée de l'Harteloire de Brest entre 1976 et 1978? Un joueur de rugby, pardi: Rémi "'Tit Cléac'h" (prononcez "clich"!), qui entre parenthèses joua un quart d'heure avec l'ASH football durant l'hiver 76-77 (arrière droit, 0-6 contre les pingouins du Collège Naval). Rémi Cléac'h, série B, la bande des gaillards de sciences-éco: Pat Puillandre de l'ASB , Mich' Cajan futur PTT, Jo Kerleroux le barbu et futur banquier, Momo Cam le gaucher magique en hand ou foot, Debe Castel de la rue du Bouguen et futur gendarme, Dragan Brossel de l'Hartel' et futur PTT... 'Tit Cléac'h est heureusement tombé par hasard sur ce blog il y a quelques mois, il nous a appris qu'il est prof de sport et a cotoyé (!) les profs de notre époque, les 4 "é": Jadé, Moré, Pellé et Quéré. C'est lors du départ en retraite de ce dernier, Raymond Quéré (survêt' marron en toute saison, jamais agressif), vers 1994-1996, qu'il a récupéré dans la salle des profs cette photo magique de l'équipe de rugby de l'Harteloire, circa 1976-1977. Cette photo a plus de 40 ans, soit la période entre le débarquement en Normandie et la victoire des bleus de Michel Hidalgo à l'Euro '84. Rien de moins. Les élèves ici sont en Terminale pour l'essentiel ou en Première. Aucun littéraire, sauf erreur. "Les vrais durs ne dansent pas"(Norman Mailer).

    Les belles gueules de l'Harteloire Rugby 1976-1977

     

    De gauche à droite, debout profil 3/4: Raymond QUERE (prof) - François SCOLAN - ??? - ??? - Rémi CLEAC'H et son bandeau - ??? - Gilbert GIRE - Jean-Yves CORRE - Stéphane GATINEAU - 

    Accroupis: Michel LE PAPE - Daniel CAHUREL - Hervé MOUGEAT (avec le ballon dans les bras) - Philippe QUEAU - Thierry AMOURET (avec le ballon sous la main) - 

    La photo, ici présentée en deux parties, semble s'évaporer sur les côtés (le joueur à droite, en bas sur la photo du haut), comme si le passé disparaissait peu à peu. Ah, il était temps de la montrer au monde entier! (ce blog a des ramifications jusqu'en Californie et l'on a récemment appris que Jean Mich' Monot, qui jouait aussi au stade brestois, était basé à Tahiti). Il y a de ces bouilles, non?: Gire-Corre-Gatineau, ça cause! La photo est prise sur le terrain de l'université, au Bouguen (le stade Foch, dit "le Larzac" avait des buts de foot. Le temps s'est vengé). L'équipe de rugby, avec celle de hand, était le fleuron du sport collectif à l'Harteloire. L'équipe de volley (avec comme capitaine Fourquet), et son maillot rayé horizontalement bleu et blanc, servait parfois "à la cuiller" (ah, ah, l'équipe 75/76 qui voulait surtout profiter de la salle de sport pour jouer un peu au foot sur les buts de hand, miséreux du ballon rond! Pardonne-nous, Mr Fourquet!). Le rugby, c'était du sérieux, la chasse gardée des profs Quéré et Jadé, ce dernier aidant vraiment à son essor dans la ville avec le fameux B.U.C. Alors, il y a des points d'interrogation, des noms qui ne reviennent plus (aidez-nous, même si Mich' Le Pape et Tit Cléac'h ont mis au jour le trésor!). On a même failli confondre Daniel Cahurel avec Charles Mainpin, fan d'Elvis Presley (+ à la rentrée 1977).

    Les belles gueules de l'Harteloire Rugby 1976-1977

     

    Quelques souvenirs: Pascal Gérelli qui se blesse assez sérieusement à la cuisse sur "la savane" (le terrain en contrebas du stade Foch) en retombant sur l'angle acéré d'un poteau métallique. Gilbert Gire et son explication musclée avec Jacques Penot dans les couloirs du lycée. Jacques Penot (oui, l'acteur dans "Au nom de tous les miens", "Tarendol"...), on l'aurait bien vu aussi dans cette équipe de rugby. Et Michel Le Pape (prof au lycée de l'Iroise, nous dit 'Tit Cléac'h): lors des entraînements en vue du 80 mètres pour  le super Bac '78 (le plus dur du siècle), le président Jack Ranchère (grand gabarit) courait la distance en 9.3s et c'était une performance (Jimmy Poncey en 9.8 et ça valait 19/20 au Bac). Mais Mich' Le Pape mettait tout le monde d'accord avec un démarrage foudroyant. Bon, il était le seul à porter des chaussures à pointes, mais quand même, il était le Lemaître de la piste d'athlé.

    Les belles gueules de l'Harteloire Rugby 1976-1977

     

    Ci-dessus, Hubert Renaud, l'homme à l'oreille cassée, dit Béb' Mc Reno. Rugbyman chevronné, il était un supporter de l'ASH et entra dans la légende lorsqu'on murmura qu'il fut reçu deux années consécutives à 2 Bacs différents (D et C?) en '78 et '79. Fallait-il qu'il aime les bancs du lycée de l'Hartel', les salles de techno et de sciences nat', le proviseur, les filles d'officiers de marine (et les autres aussi, du bonheur qu'elles distillent) et le préau! Ce fut lui qui apprit aux Bohémiens les belles chansons des troisièmes mi-temps de rugby, où il était question de fraises et de framboises. Cette photo, un rien psychédélique, est bien floue. On n'a pas trouvé mieux pour l'instant, l'accès aux archives du Musée des grandes équipes disparues (MUGED de Bratislava) étant momentanément impossible.

    Les belles gueules de l'Harteloire Rugby 1976-1977

     

    En 1976/1977, la France remporta le tournoi des 5 nations en battant le Pays de Galles 16 à 9, en n'encaissant  aucun essai durant le tournoi et en utilisant les mêmes 15 joueurs! Jacques Fouroux était le 1/2 de mêlée, et les 3èmes lignes s'appelaient JP Rives, JC Skréla et JP Bastiat. L'année précédente, le flamboyant Pays de Galles faisait aussi le grand chelem avec Mervyn Davies, Gareth Edwards, Phil Bennett, JJ et JPR Williams. Le temps des rouflaquettes!

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    PS: le dernier dessin est extrait de l'excellente BD "En même temps que la jeunesse" de Jean Harambat

    PPS: "Jean-Yves Corre est prof de gym à St-Pol Roux" (R. Cléac'h)

     


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  • Les enfants cueillent des immortelles

    Portobello, 9 mars 1985

    Pierre Gouton, dit Marius

    (25 juin 1959 - 27 décembre 2017)

    Marius a joué avec l'AS Harteloire (1976-1978) et avec le P.L. Guérin (1978-1988)

    "Avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait

    à la ferme au soleil couchant dans l'odeur des soirs de juillet.

    On avait l'âge des confitures, des billes et des îles au trésor,

    et l'ont allait cueillir les mûres en bas... dans la ruelle des morts.

     

    Que ne demeurent les automnes quand sonne l'heure de nos folies,

    j'ai comme un bourdon qui résonne au clocher de ma nostalgie.

    Les enfants cueillent des immortelles, des chrysanthèmes, des boutons d'or,

    les deuils se ramassent à la pelle en bas... dans la ruelle des morts"

    Hubert-Félix Thiéfaine

    On retrouve Marius en 1973 quand il habitait rue de Lyon et jouait au foot sur le petit carré de pelouse derrière l'église Saint-Louis, au pied du saule pleureur, le long de la rue Duquesne. En face habitait Pierre Perret, qui venait de Grenoble, et adorait Gilbert O'Sullivan ("Get down" ). Marius est reparti brièvement à Marseille (et a ramené son surnom qui l'a suivi toute la vie), a fondé un groupe de copains un peu "caïds", ce qui fit qu'il eut un peu de mal à gagner sa place dans l'espace du petit foot sur le terrain de hand de l'Harteloire. Mais en septembre 1976, il répondit "présent" à la demande de l'A.S.H. pour former le premier et seul club de foot du lycée. L'histoire démarrait, contée dans tous les sens dans ce blog. Quelle aventure quand même que ces deux saisons de l'A.S. Harteloire, contre toutes les marées! On le vit aussi dans les cartes postales du terrain de la gare, la pelouse du centre-ville, où tous les gamins alentour débarquaient pour des matchs sauvages.

    Marius est aussi très connu au P.L. Guérin, le grand club de Saint-Martin qui jouait aussi sur le Larzac Ground de l'avenue Foch, dont il ramena les meilleurs souvenirs, de Raymond Foustoul, des frères Bourhis à Willy Le Goff. Sweet, sweet P.L. Guérin!. Le reste, ensuite,ce blog ne le raconte pas, car il s'attache au temps perdu qui ne se rattrape plus. Il n'y aura jamais plus un autre Marius.

    Souvenez-vous quand il parlait du "vieux Bob" (Dylan), de Neil Young ("See the sky about to rain" et son passage au piano), des frasques de Rod Stewart, des Stones ou de "the last resort" d'Eagles. Et en foot, quel artiste... 

     

    Toute sa vie il aura célébré ces heures passées sur un carré d'herbe verte à "taquiner la bolasse". Le foot comme un art de vivre. Magnusson et Josip Skoblar. 

     

    On attend sa dernière blague. Marius, le tram arrive!

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  • Nouvelles de décembre

     

    Ouahh! La photo que voilà! Un hebdo gratuit brestois vient de nous la mettre sous le nez, toute petite et en noir et blanc de surcroît, si bien que certains penseront qu'on n'avait même pas la couleur à l'époque. Ben si, on avait même des survêt' Le Coq Sportif bleu roi avec le coq dans un triangle sur le plexus et des godasses Puma (marrons avec des semelles péniche) ou Duarig (old school).

    Alors, où est-on? Juste devant le vieux gymnase de l'Hartel', sur le terrain dit "stabilisé" que les bohémiens de l'ASH allaient appeler "la Savane" parce que l'été, quand le terrain était un rien laissé à l'abandon, de grandes mauvaises herbes y poussaient, jusqu'à un mètre de haut, sèches et fières. Manquaient les phacochères et les zèbres...

    On est en '75. Les gars de l'ASH sont en seconde ou en première (l'ASH n'existe pas encore, et on n'a pas vraiment d'archives de cette année-là). Celui qui applaudit le 'tit gars qui monte à la corde, on dirait Dragan. Et le prof' de dos, ce serait bien Quéré (on ne disait pas "Monsieur", on disait Jadé, Quéré, Pelé. Enfin, devant eux on devait dire "Monsieur" quand même, surtout devant Pelé). Quand on descendait trop vite sur la corde, parfois les tissus du pantalon de survêt grillaient. La paume des mains, n'en parlons pas, elle pouvait finir en andouillette!

    Et derrière, vous avez vu le site de saut en hauteur? On courait aussi le 110 mètres haies sur la Savane (certains n'osaient pas, c'était franchement casse-gueule). Bon alors, on prend nos loupes et on essaie d'en savoir plus sur les seconds rôles sur cette photo!

     

    Nouvelles de décembre

     

    Bon, vu avez lu: ils vont nous démolir le vieux gymnase: les vestiaires de foot en bas (ceux du PL Guérin!), la salle des profs à l'étage au fond du couloir, où les footeux réclamaient une équipe pour le Lycée de l'Harteloire. La grande salle multifonctions (hand, volley, basket, grimper à la corde, hauteur) et la salle de gymnastique côté sud (avec tous les tapis de mousse, barres parallèles, le cheval d'arçon), au-dessus de l'entrée... Enfin, tant que survit le stade Foch, notre Larzac Ground, désormais dévolu au rugby.

    Sinon, on n'a rien fait pour les 40 ans de la victoire consécutive. Trop tôt sans doute (ah, ah, ça va devenir de plus en plus dur, en fait). Question d'alignement des planètes aussi. Kermit a raison: peut-être l'année prochaine. Bizarrement, avec l'avènement d'internet, on ne retrouve pas plus facilement la trace des anciens "diables blancs" éparpillés. Avant on pouvait écrire chez les parents qui transmettaient. Maintenant... On sont passés Buto (Yann Pavy, les parties de foot à Kergleuz), Bomber (Fréd'ric Philips, inamovible de 1972 aux tournois inter-bars jusqu'en 1982), Flash (Bruno Vignon, l'extraterrestre du ballon rond qui était un Ovni pour lui), Choco (Bertrand Léon, dit "Gandhi", qui jouait "because the night" au violon, la la la lé no)?

    Johnny Hallyday a passé le Rio Grande. A l'ASH, on n'a pas d'anectode fantastique à raconter sur lui. On avait déjà notre Johnny... Boots!

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  • Marius et la "théorie Di Nallo"

    10 mai 1967: demi-finale de la Coupe de France, rejouée pour la troisième fois, et encore un nul après prolongation entre Angoulême et l'Olympique Lyonnais. Fleury Di Nallo, le capitaine lyonnais (à droite torse poil avec son oeil qui vrille) a voulu choisir pile ou face, mais l'arbitre a dit: "c'est au petit de choisir". Yvon Goujon, le capitaine de l'AS Angoulême (en short blanc) a dit "pile" et a l'air de rigoler. Mais la pièce de 5 francs va faire "face" et c'est l'O.L. qui va partir en finale contre Sochaux. Ce "pile ou face" a-t-il conduit à la naissance de l'ASH? C'est ce que pense Marius, l'ailier de légende des bohémiens du Larzac!

    Marius est un matheux: il aime les théorèmes à tiroirs où Méphisto fait l'"s". Il a souvent entendu son compère Fulgur (ex série A, Frau Simon en Allemand, Brenterc'h en dessin) dire qu'il avait mordu au football en 1967 en voyant en finale le Lyonnais Fleury Di Nallo faire son signe de croix avant le début du match. Fulgur en parla d'ailleurs avec Thierry Roland (en dédicace au Petit Leclerc du bas Jaurès à Brest-même) quelques mois avant que ce dernier ne rejoigne la Grande Prairie. Thierry lui avait confirmé que oui, c'était bien lui qui commentait le match ce jour-là, avec De Gaulle dans les tribunes et deux autres sur l'terrain. Oui, c'est Di Nallo le petit prince de Gerland qui berça le premier l'imaginaire de little Fulgur (avec Serge Chiesa, Nestor Combin, Lacombe, que des lutins. Et Zéwulko dans les buts). Chacun a ses héros, non? Celui par qui le déclic est arrivé, le truc et tu te dis: moi aussi je serai Charly Loubet.  Ou George Best en '69 à la télé contre Milan, Pelé et Mazurkiewicz de la Celeste au Mexique, Neeskens, Breitner, Gigi Riva (1970, Cagliari) ou Rivera, Lato, Pedro Rocha ou encore Cubillas...

    Alors Marius dit: si Di Nallo n'avait pas gagné le toss dans les vestiaires de Marseille contre Angoulême, il n'aurait pas joué la finale 1967, Petit Fulgur n'aurait peut être jamais été touché par le vieux démon football (il aurait peut être préféré le yachting, voire le golf). Il ne serait donc jamais rentré rageusement en septembre 1976 dans les vestiaires du gymnase Foch, accompagné de Choco Léon (Première A), Buto Pavy, Dragan Brossel et Debe Castel (Première B), pour demander une nième fois aux profs (MM. Quéré et Jadé-retro-footeux) qu'une équipe de foot scolaire soit enfin créée au lycée bleu de l'Harteloire. Et donc (fin de la théorie Fleury Di Nallo) il n'y aurait peut être jamais eu la formation de cette improbable équipe éphémère qui dura le temps de deux saisons douloureuses et épiques: l'A.S.H.

    Marius est matheux et conteur. Sa théorie va encore plus loin et échafaude des conséquences en cascade, qu'il est impossible de traduire ici car il est des choses qui se disent mais ne s'écrivent point. Nous finirons donc juste par une photo cultissime dudit Marius en 1981 (durant son sapin, note des historiens) sur les ramblas barcelonaises, à la poursuite de Johan Cruijff ou à la lisière du champ des possibles.

    Marius et la "théorie Di Nallo"

    Musée des Grandes Equipes Disparues, Bratislava: Marius y ramblas calle Fernando (tirage argentique). Olé!

    Pour clore ce chapitre estival, et la parenthèse Di Nallo, ce blog doit confirmer qu'il n'y aura pas de repas le 16 novembre prochain pour célébrer le quarantième anniversaire de la Victoire Consécutive: l'étincelle attendue ne s'est pas produite. No cry, no tears please. Ce n'est rien, dans dix ans nous ne serons pas encore septuagénaires!

    Lad' Boszo, café Puskas, Budapest

    (ladislasboszo.eklablog.com)

    "God save Fleury Di" (Winnie Rolland)

    PS: on parlait l'autre fois des figures du lycée dans les années '70, de ceux qui étaient déjà des personnages à l'Harteloire et qui auront connu la renommée ensuite, comme Jacques Penot. Eh bien, nous pouvons ajouter une députée à la liste: Graziella Melchior.


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  • Brève de mars

     

    Tiens, v'là le printemps! Quelques nouvelles de Brest. C'est en regardant la soirée des César qu'on a appris le décès de Jacques Penot, figure bagarreuse du lycée bleu de l'Harteloire au milieu des années '70. Jacques Penot commença sa carrière à la télévision avec la série Tarendol en 1980 et joua Martin Gray jeune dans le film "Au nom de tous les miens" en 1984, rôle pour lequel il fut nommé pour le César du meilleur espoir masculin. Léger coup de blues sur le lycée bleu...

    Sinon, Rémy Cléach ("Tit Cleach", série éco') est tombé par hasard sur ce blog et a donné de ses nouvelles: sympa!. Il est devenu prof de gym comme les Quéré et Jadé qu'il a côtoyés. Rémy joua 15 minutes pour l'ASH en 1976-1977*. Il était bâti comme un rugbyman, élève de Terminale B avec Michel CAJAN (qui vendait les cacahuètes dans les gradins de l'Armoricaine), Maurice CAM (le Van Hanegem de la cour de récré) ou Patrick PUILLANDRE (celui qui joua à l'ASB, oui, oui).

    Et ce repas de l'ASH annoncé (avec des  pincettes) en novembre prochain pour le quarantième anniversaire de la victoire consécutive? Eh bien c'est le statu-quo: l'idée est séduisante mais le projet pharaonique. Où sont les bohémiens dispersés, se portent-ils bien? Pourraient-ils, comme le chante la Maison Tellier, pour un soir être "Beautiful again"? Avouez que cela fiche un peu les jetons!

    Tiens, le téléphérique passe au-dessus des toits...

    *En décembre 1976, l'ASH perdit 6-0 un match amical contre les Pingouins du Collège Naval. Enfin, pouvait-on qualifier d'amical un match contre les ennemis jurés du Kene? Les diables blancs de l'ASH ne perdaient que 2-0 à l'heure de jeu mais en prirent encore 4 dans la valise en fin de match, une habitude dont ils eurent du mal à se débarrasser. A la 75ème mn, Rémy Cléach et Momo Cam remplacèrent respectivement Debe Castel ("au bout du rouleau: il avait traversé Brest à pied de la place de Strasbourg au Collège Naval, en passant par la côte du Grand Turc!") et Marius Gouton (blessé), sous les quolibets des quelques 13 spectateurs (plus faible affluence de la saison) massés autour du Stabilized Ground balayé par le vent. Ce fut la seule apparition de Momo et Tit Clich sous le maillot blanc de l'Hartel', du moins en foot (ils firent les beaux jours de l'équipe de hand, autrement plus redoutable que l'éphémère équipe de foot, cette ASH dont ce blog n'arrête plus de finir de terminer d'en conter la belle aventure oh-gué!)


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