• L'ASH dans l'Ouest-France! Il aura suffit qu'un journaliste tombe sur l'exemplaire de "Mirror (of the white devils)" au printemps 1979 chez Bomber Phillips pour que la presse s'empare du microphénomène ASH. En voici l'intégralité de l'article, en dernière page du grand quotidien, dans la célèbre rubrique "pouce, c'est l'été", celle que l'on lisait sur la plage au Moulin Blanc, les épaules rougies par les coups de soleil (il faisait beau l'été en ce temps-là!).

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  • Quand l'ASH dansait!

    Tout d'abord, photo du haut, l'ASH vous salue et porte un toast aux internautes de ce blog. Pour les puristes, nous sommes le 6 septembre 1979, c'est le stage de pré-rentrée dans le pays pagan (commencé à Brignogan, terminé à Plouguerneau), casse-croûte à la bonne franquette, assiettes Henriot et tableau de travers au second plan. De gauche à droite: John Boots, Marius, Fulgur, Swallow et Olive. S'il existait cette forme de stage de remise en forme, ne croyez pas que les diables blancs passaient leurs journées à faire du footing, visser leurs crampons, laver leur maillot, repriser leurs chaussettes, échafauder des tactiques hardies, lire France-football, se moquer les uns des autres. Non, le soir venu, certains week-ends, ils "montaient au château" (comprenez "ils convergeaient vers le bar la Gentil'hommière", toujours en place Bd Clémenceau), et de là, étaient fort susceptibles de migrer nuitamment vers le Mélody, boîte de nuit sise à l'époque en pleine campagne après Guipavas sur la route de Landerneau. Si vous arriviez à "La Forge", c'est que vous aviez manqué la petite route sur la gauche vers le Mélo, vous pouviez faire demi-tour, sauf si vous aimiez le disco. Car en 1978/1980, j'aime autant vous dire qu'on était en pleine dictature disco, et heureusement le "Mélo" résistait (Mélody: 1973 - 1997). Peu à peu, des lotissements ont cerné le parking, mais la nuit, on ne voyait rien. A l'entrée, Fulgur laissait son bonnet bleu royal au vestiaire, Yan Le Moing dansait toujours devant une baffle, Lasbuth ne dansait jamais ("les vrais durs ne dansent pas", dixit Norman Mailer). Il y avait une boule à facettes, de grands canapés mous, on y sirotait le gin fizz ou la vodka orange. Oui, il y avait aussi une place pour les slows (la grande invention du XXème siècle sans doute), "the court of the Crimson King" par exemple. Mais on y venait gigoter sur les Doors, Lene Lovitch ou Talking heads... (le DJ s'appelait Bernard). A l'heure de la fermeture, c'était Pierre Bachelet qui chantait "Mélodie d'amour..."

    Les photos vintage n'ont pas été prises au Mélody (à l'époque, pas de portable, on n'allait pas traîner un appareil photo en boîte, il y a des choses la nuit qu'il vaut mieux ne pas rapporter), mais au Pop-Club (du Conquet?), pour les puristes le 29 août 1980. On reconnait Marius (tee-shirt ASH, la classe). A sa gestuelle, il danse sans doute sur "L.A woman", ou plutôt sur "Hot summer nights" (la version du groupe Night). Quant à Dragan Brossel (chemise à carreau, de dos), il paraît twister. On aperçoit itou Fulgur, chemise bleue. Sur la dernière photo, c'est Dragan, l'arrière intraitable, qui vous salue (à sa droite le supporter Marc Le Moal, dit "Angus").

    Night-clubs des seventies oubliés: "le skipper" (Le Vougot, Guissény), "Chez Max" (Brignogan Plages), le Pop-Lune (Landerneau)...

    Johnny Boots Le Goff (super-supporter), amateur éclairé des Beach Boys fut disc-jockey dans de nombreuses boîtes, notamment au "Saturne" à Bourg-Blanc.

    Pour les puristes, l'ASH aimait aussi danser le ska.

    PS: au Mélo', une bande-son qui nous revient; 1 heure de Bob Marley tous les soirs, Higelin ("Boxon, ous'que tous les paumés vont"), "Flipper (qu'on me donne 3 balles"), "Bastard"de Ian Hunter, "Just what I needed" des Cars, "Psychokiller" des Talking heads", "Watching the detectives" de Costello, Joe Jackson, Jethro Tull "Minstrel in the gallery", "School" de Supertramp (la préférée des filles), "Walk on the wild side" et "Vicious" de Lou Reed, "In the gallery" de Dire Straits", "Ballroom blitz" de Sweet (les soirs d'anniversaire du patron), "Blitzkrieg bop", "Sailing" du vieux Rod pour les slows en pleine mer, "the Changeling" des Doors + many more. (nous parlons ici de l'époque avant le DJ Mr Kerhornou - tout aussi remarquable que son prédécesseur aux platines -, qui passa à la postérité, puisqu'il anime encore ponctuellement des soirées nostalgiques du Mélo', très médiatisées, au Vauban salle de la Redoute, à Brest même)


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  • Hello Kermit on the storm, hello Marius my ol' friend, ainsi se souvient-on de cet après-midi pluvieux, de cette pyramide de gamins sur le plateau du Larzac, du chocolat chaud ensuite à la Gentil'ho, nous étions jeunes et courions tout contre le vent.

    Que la victoire était jolie pour ceux qui ne l'envisageaient même pas. Peut-être certains en ont fait une maxime pour la vie, qui sait?

    Bon, on a déjà des réponses du genre "pas moi!"

    "Long is the road winding ahead of us" (Jimmy Poncey, professeur de l'année en Californie, courez voir sur Facebook!)

    Magique,

    "titanic" (Jimmy Poncey)


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  •  

    Dessin naïf sur cahier d'écolier à petits carreaux, au stylo bic noir (on reconnaît Jésus Kerleroux dans la surface. L'ASH semble avoir obtenu un corner. Dans quelques minutes, Jésus va scorer et marquer pour longtemps l'esprit torturé - ou pas - de ces gamins des seventies).


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