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On n'avait pas fait Salzbourg. D'ailleurs, on ne pensait pas si bien suivre la croisade brestoise dans l'Europe Tour 2024-2025. Mais ce saut de puce à Prague (24h sur place!), on ne voulait pas le rater. Nous voilà embarqués dans l'avion spécial affrété par le club au départ de Guipavas (celui prévu au départ de Nantes aura moins de chance). 2 heures de vol, et hop! Prague n'est pas si loin, moins à l'est que Vienne... Echarpe collector du match contre le Sparta offerte dans le package, c'est Noël avant l'heure. Entre parenthèses, quatre équipes de foot dans la ville (le Slavia, le Dukla et Bohemians 1905 aussi).
La place de la vieille ville vue de la terrasse d'un resto sur les toits
14h30. On était là dans la chambre d'hôtel à enfiler une deuxième paire de chaussettes ("Les nuits pragoises sont chaudes, sauf pour les doigts de pied", disait le guide), quand un jeune organisateur bien sympa nous a avertis qu'il y avait resto inclus dans le séjour (assez cher le séjour, mille balles le tout, tirelire cassée; heureusement, on avait fait la Saint-Michel!). Alors, 10mn plus tard, nous voilà comme des chefs en terrasse sur un toit au milieu des ardoises rouges, sous le ciel gris, bas et lourd de Prague. Les brestois attablés alentour étaient essentiellement de la tribune Foucault. On pariera que certains fréquentent les loges et l'Atelier (ce lieu bizarre où il faut montrer patte blanche-et-rouge pour picorer des cacahuètes salées). Nous, on est plutôt Arkéa-escalier3 et Pénalty bar. Mais bon, nickel le resto, chopes de 40cl et pièce de boeuf cuite sur la braise. Comme au "Boeuf sur le quai"! Impeccab', quoi. Michto.
C'est pas tout de se bâfrer sur les toits, mais c'est en bas que ça se passe! Peu à peu, la place de la vieille ville est envahie de brestois. C'est surréaliste. Quelques écharpes aussi de la Real Sociedad qui joue (pas dans la cour des grands!) le lendemain contre le Viktoria Plzen. On trouve un pub irlandais avec concert pour un arrêt au stand ("le plein, siouplaît!"). Comme au Tir Na Nog, quoi. Les premiers chants montent des terrasses des bistros alors que tombe la nuit. Et c'est sympa. Les flics nous regardent à distance, ainsi qu'une brigade de conciliateurs en blouson "Coupe d'Europe" (comme dans le tram à Brest).
Des touristes japonaises, étonnées d'entendre "Nous sommes les ty-zefs, sauvages et fiers de l'être", nous ont demandé ce qui se tramait. On a mimé un dribble du pied en japonais, elles ont compris et ont éclaté de rire (en japonais toujours). Vers 18h15, un ultra a battu le rappel des rouge-et-blanc avec son haut-parleur. En fait, la police tchèque souhaitait que les brestois aillent "groupir" au stade, afin de mieux canaliser les supporters baptisés à la Plzen Urquell. On a retrouvé Chloé juste avant qu'il ne fasse nuit, pour faire la Fan Walk avec elle.
Fan walk vers le stade du Sparta
On est partis à pied par la rue Revolucni et ses boutiques de luxe, bien encadrés par les flics anti-émeutes tout de noir vêtus (comme les ultras en fait, quand ils se déplacent à Lorient). On a traversé en chantant le pont Stefanikuv enjambant la Vltava qui roulait des eaux grises. Et puis on a monté des escaliers pour traverser le parc Letenské où les supporters ont évacué l'effet Plzen contre les arbres ou derrière les taillis. Plus d'une heure de marche avant d'arriver au stade. Des chiens-loups et la police à cheval (comme à Chelsea vs. Manchester United en février 1978 - souvenir personnel de petit Fulgur). Fouille au corps, ça chatouille. Stade chouette à l'anglaise comme on les aime (18000 spectateurs), belle ambiance (un sacré tifo déployé par les tchèques en face: "la victoire ou la mort". Gast, le foot, c'est pas pour les peureux!). Le bar-restauration, près du parcage visiteurs dans un coin du stade, pris d'assaut. Bières blondes ("svetlé") et saucisses ("klobasa"?).
On devait aller dans le parcage supérieur (ponchos en toile plastique rouge de rigueur), mais il était déjà plein (90% masculin). Alors ce fut le parcage inférieur (ponchos blancs), les gusses montés un peu n'importe comment sur les sièges, et un filet devant nous au cas-où on aurait envie de jeter nos portables sur la pelouse (c'est pourquoi on n'a pas pris de photos, d'autres sont plus doués). Certains n'ont pas vu la moitié du match, occupés à ravitailler les travées en pintes de mousse. Edimilson Fernandes est venu fêter son but devant nous, et les gobelets ont volé dans le ciel.
A la fin du match, on a causé un brin avec Christian Kernéis, un ancien du terrain de la gare (le carré d'herbe près de la sous-préfecture, où les gamins allaient jouer au foot le samedi après-midi dans les années 1970). On a dit qu'on se reverrait peut-être au prochain concert de Wishbone Ash au Vauban. Et puis on est rentré à pied vers la vieille ville, au hasard Balthazar par le parc. Direct à l'hôtel vers 1h du mat'(on est à un âge où l'on est parfois raisonnable. "Si"). D'autres Ty-zefs ont choisi l'option des chaudes nuits pragoises, et leurs chants ont résonné jusqu'au petit matin, comme le tonnerre de Brest. Ils seraient reconnaissables le lendemain, avec leurs yeux comme des lapins russes.
A 19h, atterrissage à Guipavas Airport. Fin du saut de puce. "Stad' brestois - Coupe d'Europ'!"
Next stop: Barcelona! (sans nous, ce n'est pas Noël tous les jours!)
Le tram comme à Brest!
Un peu d'humour "à la tchèque" pour t'en finir. Il y avait dit-on à Prague une boutique qui proposait des Matriochka d'équipes de foot de toute l'Europe (même de l'EA Guingamp, c'est dire le choix!). Celles du Stade brestois ont été en rupture de stock vite fait! Nous, on n'est pas doués. On n'a pas trouvé la boutique. Sinon on aurait demandé la Matriochka des diables blancs de l'ASH (la grande équipe éphémère du lycée de l'Harteloire, 1976-1978).
Allez, "Na shledanou!"
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P.S.: quelque chose se trame pour les 80 ans du lycée bleu de l'Harteloire, théâtre de nos balbutiements adolescents il y a un demi-siècle. Ce sera en mai 2025. On vous en reparlera!
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Stade Brestois-Bayer Leverkusen: 1-1 Pastiche d'un dessin de l'italien Bonvi, auteur dans les années 1970 de la bande dessinée "le bataillon en folie".
Stade brestois Coupe d'Europ', épisode 3! Retour à Guingamp, la cité interdite. Ce coup-ci, on n'a pas laissé la voiture dans un fossé en dehors de la ville, on s'est aventuré un peu en dedans. On devient téméraires! On a même poussé jusqu'à la place centrale, avec ses maisons de pierres très costarmoricaines, et des gendarmes en nombre. Les allemands du Bayer avaient laissé leurs chars en dehors de la ville et installé leur Kommandantur dans un des troquets de la place, vidant allégrement leurs munitions (des obus de 50cl). Nous, on a préféré bifurquer par une petite ruelle en pente vers le pub des glycines, qui passait en terrasse "Whisky in the jar", avait mis des panneaux en allemand pour montrer aux teutons que la bière n'y était pas chère. En vain sans doute, les allemands n'osant pas descendre la venelle propice à un guet-apens. On a envoyé Manon voir à la boutique de l'EAG s'il ne vendaient pas des maillots collectors du Stade brestois Coupe d'Europ'. Ils étaient juste en train de changer l'eau du bocal à poissons rouges (et noirs?).
La "Kommandantur" des supporters du Bayer sur la Grand' place à Guingamp
Retour sur la grand' place pour un arrêt aux stands au Grand Café avec Sébastien, un troquet comme chez nous, avec des jeux à gratter aussi. Les teutons sont à une portée de fusil, mais point belliqueux. Il y en a même qui ont fait le déplacement en famille avec enfants. Ils ont dû leur dire qu'ils se rendaient au Pays du Père Noël (Le Graët). Mais où donc est postée l'armée rouge, le 2ème régiment d'infanterie de Keruscun et le bataillon des Quat'-Moulins?
Troupes brestoises en position devant le Lapin Rouge
C'est au Lapin Rouge, lieu stratégique, à mi-chemin du centre et du stade du Roudourou, que l'armée brestoise a installé son campement. Le quartier général des supporters d'En-Avant de Guingamp devenant la cambuse des troupes brestoises, qui aurait imaginé ça il y a encore trois mois! Les planètes ont bougé, sûr que c'est. Dernier tour aux stands, puis route vers le Roudourou par un petit chemin champêtre longeant un ruisseau. On a failli s'y arrêter et écrire un haïku, assis dans l'herbe...
"Sus au Bayer, Leverkusek!"
On est arrivés au stade en même temps que la dizaine de cars des ultras brestois, bien remontés, qui ont fait monter l'ambiance de deux tons et trois teutons. Stade plein (16000 gusses, dont 630 employés du Bayer, l'entreprise qui inventa l'aspirine). Et, juste à notre droite, Jo Ker, la légende de l'ASH, le buteur de "la victoire consécutive"! Say it ain't so, Jo, please...
Jo Ker, ASH! Jo, ancien du lycée de l'Harteloire (série B, sciences-éco), auteur du but victorieux de l'Association Sportive de l'Harteloire contre le Lycée de Morlaix (3-2) le 16 novembre 1977.
Après, le match, on ne va pas vous le raconter. Sérieusement, on pensait que le Bayer allait nous en planter trois (champion d'Allemagne quand-même, avec un Wirtz qui vaut 120 millions d'euros à lui tout seul). On espérait juste un but brestois pour exulter. Lees-Melou a écouté nos prières. Haïdara a été formidable. On a eu du bol qu'un pénalty ne soit pas sifflé en fin de match, qui aurait ajouté à la légende du Bayer.
Plus de 30mn d'embouteillage avant la voie express au retour. On a pensé que les guingampais avaient mis des tracteurs en travers de la route. Même pas. On reviendra boire un godet sur la grand' place. Finalement, c'est pas mal du tout.
Dans deux semaines, suite du Tour "stade brestois Coupe d'Europ'" à Prague. On y sera! (après, c'est beaucoup moins sûr).
La carte du Pays d'Annie du Carpon
En bonus, la carte du petit monde d'Annie du Carpon. A ceux qui se demandent si elle existe, on répond juste: "si elle n'existe pas, alors son pays n'existe pas non plus!".
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Ladislas prend une red ale sur la terrasse des Glycines, près du club de kayak guingampais
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Stad' brestois Coupe d'Europ'! (suite, et pas fin!). Ici, on n'a pas peur: on postule déjà pour la blague la plus nulle de l'année!
Allez, on a laissé passer la foire Saint-Mich', où cette année il valait mieux déballer le samedi que le dimanche. Petit pincement: Johnny Boots n'était plus là pour là pour empiler ses trésors dans son caddie (sa fameuse collection de verres qu'il revendait dans les vide-greniers d'été). Non plus les anciens du terrain de la gare: Raymond André, LVS Yvinec, ceux qu'on a vus si longtemps arpenter la cour des miracles que peut être par endroits la foire, qui à la recherche d'un vieil exemplaire d'Histoire latine, qui en quête d'un original de Zig et Puce par Alain Saint-Ogan.
On s'est retenus un temps de parler de foot, de peur d'être gavés. Le stad' a si bien commencé sa campagne européenne... La cousine veut aller à Guingamp voir le Bayer, et nous a demandé s'il y avait quelque chose à voir dans la ville (le bourg?). "Le musée des tracteurs?". On plaisante, la la... Même que ce coup-ci on ira assez tôt pour trouver à boire une mousse avec les teutons. Et on parle aussi d'un envoyé spécial à Prague en novembre pour y rencontrer les tchèques barrés (et les sans provisions). On s'organise pour couvrir au mieux la saison du siècle, vous voyez.
Annie du Carpon imite Cindy Lauper devant la Maison du Gardien
Un p'tit tour à Recouvrance, plus précisément devant la maison du gardien de la prison, rue de Pontaniou. Annie du Carpon y avait donné rendez-vous jeudi à 17 heures pour un évènement: elle avait placardé des affichettes un peu partout dans le quartier, pour un hommage à la chanteuse des années '80, Cindy Lauper. Si, "Girls, they want to have fun", vous vous souvenez? Elle avait des cheveux orange. C'était écrit sur les affichettes: "Annie imite Cindy". On y était. Annie aussi. Pas mal de gens sont passés dans la rue. Personne ne l'a remarquée. C'est pas fun. En fait, Annie n'a pas chanté, elle a juste mimé. Elle appelle ça faire du "Air Lauper". La prochaine fois, pas sûr qu'on aille voir...
Il y a 50 ans, l'Harteloire!
Paf! un demi-siècle. On avoue, ça calme lorsqu'on mesure le temps passé. On nous a dit: "le blog s'éloigne de plus en plus du lycée de l'Harteloire". Ben oui. D'une part, on a déjà tout dit. Et puis, les souvenirs s'estompent. Ce sont toujours les mêmes qui reviennent, donc on radote. On a quand même ressorti la photo de la "terrific" classe de Seconde A1 de Monsieur Trémintin, au complet devant la fameuse fresque Noirrit (du nom du prof de techno et travaux manuels, qui avait son atelier au rez-de-chaussée où eut lieu la grande bagarre de terre glaise, nous apprenait à travailler le rotin et créer des poules en bois). Y avait-il deux "r" à Noirrit?
On en profite pour ressortir ci-dessous trois dessins de nos profs des années 1970. "Dans les classeurs de lycée..."
M. Trémintin (Français et Latin)
Herr Chabert (Prof d'Allemand)
Mister Morzadec (Prof d'Anglais)
14 ans, les Gauloises (Eric Charden tout seul)
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Lad était au "Grabuge" pour voir le Stad' passer 4 buts à Salzburg. Comme dirait la cousine: "c'était trop d'la balle!". "Le pays d'octobre", une nouvelle fois cité en titre d'article, est un formidable livre de nouvelles de Ray Bradbury.
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Stade brestois coupe d'Europe! On est allés à Guingamp voir si l'herbe était plus Sturm Graz. On vous raconte
Et puis Patou a dégoté les sésames pour le baptême du Stade en Coupe d'Europ' au... Roudourou! Johnny Boots aurait été peiné de la destination choisie comme terrain de repli. Depuis le temps qu'il disait qu'il fallait rénover Le Blé. Il s'était résigné au nouveau stade en plastique, comme quoi avec l'âge... Et il est parti d'un coup, juste après la fin du dernier championnat. Donc, on a pensé à lui lorsqu'on a garé la voiture en bord de route, les roues dans le fossé, à l'entrée de Guingamp. Les brestois arrivaient en désordre, au dernier moment (on n'a pas eu l'idée de visiter la ville, mais on a remarqué une fosse de récupération des pluies d'orage, sans doute le monument le plus visité du village). On a passé un p'tit resto, probablement jumelé avec le relais Celton. Et puis un troquet qui faisait penser au Pénalty bar. Quelques Ty-zefs avisés s'y abreuvaient. Ils avaient raison: on n'a pas trouvé une seule mare ensuite pour se désaltérer. Même la tireuse à Heineken 0% était HS dans le stade tribune ouest (c'était sûrement pour se moquer de nous). Donc, on a été au match sans boire une bière. Pff, Champion's League...
Sur un mur, des inscriptions Fck Brest et Brest=sida: pas de doute, on est en territoire ami. On n'a pas vu le parking avec les larges places pour garer les tracteurs. Grosse queue à la boutique pour trouver l'écharpe ou l'affiche du match. Tant pis. Peintures de guerre rouge et blanche sur les joues proposées par des hôtesses de l'air. On nous a proposé un petit drapeau du Stade Brestois (un normal, pas un spécial Coupe d'Europe). On a d'abord dit non. Le gars a dit; "vous allez regretter". Alors, bien élevés on en a pris...
On s'est gourés de tribune d'abord. Ben oui, on n'est pas du coin: on visite.
Ensuite, punis pour avoir fait un dessin sur les Autrichiens. Notre place était juste à côté d'eux (800 environ, en noir, grosse caisse, haut-parleur et éructations germaniques bien orchestrées faut le dire, et des chants assez variés pour l'Eurovision).
Le Roudourou, c'est comment? Plus grand que le Blé, vous êtes sûrs? Les tribunes latérales sont moins grandes qu'à Brest, c'est derrière les buts que ça se joue... Ils ont installé des bancs de remplaçants futuristes tellement grands que quelques centaines de places étaient vides dans la tribune derrière (les spectateurs n'auraient rien vu). Il y en a qui disaient: "voir un match de Champion's League sans entendre l'hymne, c'est pas la peine". Tu parles d'une phrase à la gomme... Sérieux, avec tout le boucan des autrichiens et la sono bien faiblarde (ils n'ont jamais été au Mélo, ceux-là), on n'a rien entendu. Pas grave.
Magnetti a marqué devant nous. Et c'était bien. Et puis on a pris les trois points (2-1, on précise pour les archéologues qui liront plus tard ce billet à deux balles). Ca chantait comme à Le Blé. Des fois le brestois ne chante pas. Parce qu'il a peur pour son équipe, il rentre sa tête entre ses épaules. Des fois, le Stade a joué comme la saison dernière, et c'était beau. Mounié, Satriano et Le Douaron ont quitté le bateau. Mounié serait bien resté, on a entendu. Ajorque a repris le flambeau comme un chef. Et puis Marco, Marco Bizot (impeccab').
La sono a lancé Freed from desire et We will rock you, comme dans les soirées au camping près de la dune du Pyla. C'est pas ringard? Les joueurs du Sturm Graz sont allés saluer leurs supporters et ils ont tous communié à l'autrichienne comme s'ils n'avaient pas perdu. Et pourtant (sourire).
Et puis on est remontés dans la bagnole et on a suivi le grand ruban rouge des voitures vers la belle cité du Ponant. Si on a vu des vrais Guingampais, ils ont été courtois. On reviendra, par Saint-Bruno! Si Patou trouve des places d'abord, et si on se fait un peu de blé à la Saint-Michel d'abord!
Allez, dimanche, c'est Toulouse, et cette fois il y aura réunion Tupperware devant le Pénalty-bar, même si Tupperware est en faillite, nous souffle-t-on.
Mikado venelle Saint-Malo
Un p'tit dessin de la venelle Saint-Malo. La rue Saint-Malo, et la venelle (parallèle, au-dessus de la rue) seront en son et lumières pour les journées du patrimoine (20 au 22 septembre), et pour faire Vivre la Rue. On pourra aussi y manger une soupe ou boire un coup à la nuit tombée. Chouette!
Dernière danse venelle Saint-Malo
Pour terminer ce petit billet, c'est Frumance Kerbiriou (le marin) et Marie du Carpon (l'arrière-grand mère d'Annie) qui dansent une dernière valse venelle Saint-Malo, avant que Frumance ne reparte en campagne. Les parents de Frumance avaient une carrière d'ardoises près de Chateaulin. C'était un bon parti pour Marie. Pas de chance, c'est la grippe espagnole qu'il a épousée en 1919. On vous racontera cette triste histoire un jour.
Pour finir, une petite carte trouvée à la foire aux croûtes de la place Guérin... On ne la retrouve plus, donc on est incapables d'en citer l'auteur ou l'autrice. Promis, on cherche (c'est pas bien de ne pas citer les sources)
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Ladislas agite son drapeau du stade, avec un manche en plastique, au balcon. Il est enroué.
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Les fêtes maritimes débarquent à Brest! (ici c'est la carte collector de l'édition qui n'eut pas lieu, à cause de l'amiral Pangolin)
Nous y voici, aux fêtes maritimes! Les huitièmes si on a bien compté. Ca ne nous rajeunit pas. Mince, quand on avait découvert ce tunnel de la Penfeld au port de commerce en 1992! On nous avait caché ça. Cette année, c'est Teheiura la vedette sur le port: l'as de Koh-Lanta, celui qui réussit à se faire servir un steack-frites sur une île déserte.
Dès que les fêtes ont commencé, il y a eu une belle averse. Ici c'est Brest! Bas de Siam les musiciens ont ramassé leurs instruments vite fait, couleur menthe à l'eau. Mais bon, les drones ont dessiné un cachalot dans la nuit brestoise, et ça, c'était valab'!
"Stad' brestois Coupe d'Europ'!" On a mis le chant en sourdine, mais attend la fin de l'été, tu vas voir!
Bon, vous avez remarqué, on ne parle pas trop de foot. En même temps, le foot en juillet, c'est comme faire un sapin de Noël pour la fête nationale. C'est pas la saison. On a été gavé cette année, réveillon tous les week-ends, Francis qui paye sa tasse à tours de bras, impossible de toucher le zinc au Pénalty-bar, des fumis route de Quimper, cinq buts aux rennais... Arrêtez, c'est trop d'un coup. Laissez-nous juillet pour digérer tout ça. Alors, regarder l'équipe de France à la télé nous a paru insipide, comme une soupe à l'hôpital.
On arrête de parler de foot? Mince, notre attaque est décimée: partis, "Vamos" et "Air Mounié". On va jouer en 4-4-2, avec Camblan et Le Douaron devant. On en reparlera, il paraît qu'on sait acheter des joueurs sans dépenser de sous (proverbe léonard).
Miraculeuse boutique à Recouvrance: "Vinyles et caetera"
Ah, la belle surprise cette petite boutique place de la Porte. On y trouve d'ailleurs les cartes postales Collector "Stad' brestois, coupe d'Europ'" (mais il n'y en a pas beaucoup, c'est collector). Anne-Gaelle est aux platines. Y sont proposés des vinyles seconde main (de qualité, le son est vérifié avant la mise en vente), mais pas que. Maintenant que l'Oreille KC est fermée, c'est l'un des derniers endroits de résistance de la musique "à l'ancienne".
La Penfeld au début du XXème siècle, que c'est.
Vous avez vu qu'on a commencé il y a un an une balade dans le vieux Brest, à partir de cartes postales. On a mis des couleurs, pour faire plus joyeux. Mais ici, le ciel est plutôt gris sur les Capucins. Il y a un sacré bateau amarré au quai. La grue qu'on aperçoit au loin était appelée "grue révolver". C'est avant 1908, parce qu'il n'y a pas encore le pont transbordeur au fond (là où sera construit le pont de l'Harteloire). Mais on n'est pas des historiens. On ne connaît pas non plus le nom des gens à la fenêtre.
La rue de la Voûte, vous connaissiez?
Nous non plus. Elle partait de la rue Pasteur (à gauche en montant), vers les venelles du quartier Keravel, le coin le plus miséreux de la ville après la destruction du quartier des Sept-Saints fin XIXème. Le dessin est fait à partir d'une peinture de Monsieur Nourry (nous n'avons pas trouvé de carte postale de la voûte). Prochainement, on ira faire un tour aux "escaliers du Commandant", autre lieu folklorique du vieux Brest.
Plass' Saint-Louis, il y a bien 100 ans
Suite du "Brest Tour 1900". Ici le dessin a été fait à partir de deux cartes postales. Imaginez que vous êtes sur le parvis de l'église Saint-Louis, devant la grande porte. A gauche (là où il y a le parking), c'étaient les halles. La rue qui monte, c'était la rue A. Thomas, qui croisait la petite rue Frézier (à droite dans la montée), puis la rue de la Mairie, et rejoignait en haut la rue Algésiras.
Ah, vous l'aviez déjà vue, celle-là? Dîtes qu'on radote, tant que vous y êtes...
Annie du Carpon repeint la Porte Rouge de l'arsouille
Annie is back! Elle est décidée à faire encore plein de bêtises. Elle trouve que son quartier de Recouvrance manque de couleurs. Alors elle a mis un coup de pimpant à la Porte Rouge de l'arsenal. Vous savez où elle est, cette porte? Vous passez le pont de Recouvrance en arrivant de la rive gauche, vous longez l'enceinte de l'arsenal sur votre droite pendant 200m, et vous y êtes. Mais vous ne pourrez pas entrer par là pour aller aux fêtes maritimes, sauf si vous faîtes "le mur" bien sûr! Gare aux pointes de flèches!
Allez, on vous laisse. Il est l'heure de sortir, y a une averse. On se retrouve aux Marinades de Recouvrance à la fin du mois, sans Teheiura, mais avec Gilou.
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Ladislas est en terrasse au Grab' et de la pluie tombe dans son godet
Post-scriptum: sinon, on est bien d'accord, il nous l'ont confisquée, cette belle fête populaire place de la Liberté, non? Juste une réception en matinée en mairie, alors que les Ultras n'étaient pas encore rentrés de Toulouse. Enfin, on ne dit rien, on est juste bon à critiquer.
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