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Par fulgur29 le 17 Octobre 2012 à 20:55
Dessin naïf sur cahier d'écolier à petits carreaux, au stylo bic noir (on reconnaît Jésus Kerleroux dans la surface. L'ASH semble avoir obtenu un corner. Dans quelques minutes, Jésus va scorer et marquer pour longtemps l'esprit torturé - ou pas - de ces gamins des seventies).
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Par fulgur29 le 12 Octobre 2012 à 17:30
Alors là, afficionados de l'ASH de Boutrouilles à Arkangelsk, avouez que vous êtes un peu scotchés quand même. Oui, ce blog déroge à la règle de ne faire paraître aucune image récente, mais la c'était au siècle dernier, beef-head-castle arrivait à Daoulas. Debe choisit très tôt l'option képi, ce qu'à l'époque la majorité des jeunôts avait du mal à comprendre. Debe est un personnage, qui aimait déjà "les amours, les emmerdes" d'Aznavourian à 18 ans, à un âge où on découvre "hygiaphone" de Téléphone (c'est un exemple, la song-list de l'ASH en est plein); d'une famille de militaires, il en suivi le chemin. Tout droit. La dernière fois que nous le vîmes, c'était en 1997, pour les 20 ans de l"ASH. Des sources mal informées disent qu'il promène avec amour ses petits enfants en été au marché béni de Brignogan (le vendredi matin). C'est une blague, parce qu'il n'a que 18 ans, comme nous tous.Debe au flip du Voltigeur ou au Duke's (le Duquesne, rue... Duquesne), Debe partout à tel point que lorsqu'il disparut brusquement (lors de son incorporation à l'armée), l'on mesura que les heures de l'adolescence étaient évanouies.
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Par fulgur29 le 12 Octobre 2012 à 17:30
Souvenez-vous des années 70. Le terme "superstar" était ... superstar: Jésus-Christ l'était, les chanteurs de pop ou rock'n'roll aussi (cf. les chansons de Mott The Hoople), et puis à l'Harteloire ces superstars étaient les grands joueurs de foot, qui avaient signé les contrats avec le Stade Brestois, l'ASB ou autre. Il y avait Monot (Stade Brestois, élégant et fin), Beyer (qui faillit jouer avec l'ASH), des jeunots du stade brestois (en seconde quand l'ASH défendait sa cuirasse en terminale, too late, boys), et puis Jo Kerleroux (Guilers, seconde zone, mais qui marqua le but qui fit la légende des diables blancs de l'Harteloire).Pat Puillandre jouait à l'AS Brestoise (les bleus de France), 2 entraînements par semaine. Comme pour Beyer, jouer en plus avec l'ASH était un peu trop mais il accepta de le faire deux fois (dont un match qui s'acheva par une défaite contre Suscinio, mais qu'il mena d'un pied de maître, voir la "légende de l'ASH" en fin de blog"). Il survolait la basse-cour.
Pour l'anectode, on retrouve Pat Puillandre (terminale B) à droite de dos dans le but de hand sur la photo "l'heure de la récré" plus loin dans ce blog. Patrick Puillandre mena ensuite une belle carrière à Pont L'Abbé et se frotta aux pros de Guy Roux (notre photo vintage, nom d'un chien!). Alors, ils n'ont pas rencontré que des nains, à l'ASH!
Pat Puillandre eut l'élégance de se rendre au repas du 20ème anniversaire de la victoire de l'ASH (en 1997). Il aimait les dessins de l'Argentin Mordillo et de Dubouillon, et siffler "Mamounia" des Wings. Proche de Jo Kerleroux ("le Messie" 16/11/1977).
Pat Puillandre était à l'époque une réelle figure de l'AS Brestoise. 20 ans plus tard, le fils de Marius Gouton, Julien (notre photo), allait y faire une entrée remarquée mais éphémère en tant que vrai ailier, super-rapide, comme son père le fut (son père moins rapide mais virevoltant).
En 1970 ou 1971, toute la jeunesse brestoise monta à Menez-Paul suivre la folle aventure des bleus de France de l'ASB en Gambardella. Y jouait Jousseaume, que l'ASH retrouva lors des incroyables matchs de gala Gentilhommère versus Mélody qui firent frissonner toute la jet-set en 1980/1982.
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Par fulgur29 le 1 Octobre 2012 à 09:06
"C'était un soir au stade de l'Armoricaine" (on était venu pour voir le stade brestois gagner!), sur l'air de la bataille de Reichhoffen. Ces photos ont bien 35 ans. Il régnait un joyeux chahut dans les gradins sans âge de l'Armoricaine. On aperçoit Olive la bouche en O, et Kermit stoïque (qui fait semblant de ne pas être avec cette bande de braillards, et comment ne pas le comprendre!). Il y avait aussi sûrement Béb' Mc Reno et "James" Cloarec ( Terminale B - supporter de l'ASH)... On venait y voir (et supporter) Dédé Perrot le rouquin infernal, Le Trocquer ("La Troque"), les angliches Nigel Page-Jones (le joueur préféré des postiers, of course) et Donald Hatfield, et puis Loulou Floch et Sergio Lenoir (le soir où Loulou déborda tout le long des gradins comme une locomotive à vapeur et centra sur la tête de Lenoir... qui marqua, l'Armoricaine prit feu. Tout simplement). Sans oublier sergent Garcia (Alain Bonnat, un joueur toujours correct et très gentil qui sauva le stade de la descente contre Amiens, au printemps 1976...).A la mi-temps, 'tit Mich' Cajan (trésorier de l'ASH du 23 mars 1978 au 20 février 1979, si, même que c'est écrit dans le livre d'or) passait dans les travées proposer ses cacahuètes grillées, et on mangeait des sandwichs avec des saucisses roses et de la moutarde en écoutant "pop corn" ou "brasilia carnaval / el bimbo" dans les hauts-parleurs. Trop bien.
Les 4 photos bientôt ci-dessous nous rappellent comment était le vieux stade de l'Armoricaine, sa tribune Penn-Huel et sa pelouse dans un état impeccab'. Pour info, les joueurs qui s'échauffent sont ceux du SEC Bastia, venus jouer un match amical. A l'époque, ils s'apprêtaient à vivre une grande aventure européenne. On reconnaît Papi. Dragan (l'arrière de l'ASH, vous savez, celui avec des moustaches et une grande mèche) tomba amoureux du club à tête de Maure...
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Par fulgur29 le 8 Septembre 2012 à 11:37
Tendez bien l'oreille: vous n'entendez pas la sonnerie du lycée?Nous sommes en avril 1976. Après la cantine, les cadors de seconde et de première se retrouvent sur le "central" de l'Harteloire pour la partie de foot. Les Maony, Choco Léon, Beyer, Thierry Julienne, Yan Le Moing, Debe Castel, Buto Pavy et Pat Puillandre. Absents sur cette photo, mais présents ce jour-là sur le terrain: Marzin, Momo Cam, Kermit Le Goaziou.
Le 6 avril 1976, Brotherhood of Man remporte le prix de l'Eurovision avec "Save your kisses for me" devant Catherine Ferry ("un, deux, trois").
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