• Terrain de jeu d'un enfant de l'Harteloire à la fin des années 60

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  • Commentaires

    1
    Exodus
    Mardi 19 Décembre 2017 à 09:31

    La manque d'espace adapté à proximité, le peu de moyens ou mauvaise volonté de mes parents m'ont aussi tenu éloigné des clubs de ballon au pied pour me faire mariner dans les bassins de la piscine Foch, puis à l'Armoricaine balle au panier (lieu de perdition, le Gorille du lounge!! Des photos!).

    Je confirme une sale bande de grands sans scrupules vers Algésiras. Ils avaient tenté de piquer le Onze que je venais, par commodité, de planquer sous mon T-shirt en sortant de la maison de presse dont le tenancier paraissait un peu fol pour l'époque. Les magazines planqués sous les T-shirts ne traitaient généralement pas de foot, faut bien dire. Était-ce la bande d'un certain Frécinais (orthographe modifiée)?

    Rue Latouche-Tréville, bas-fonds de l'Harteloire, chez moi, on a dû se croiser malgré la différence d'âge...

    Long live ASH!

    2
    Mercredi 20 Décembre 2017 à 17:39

    J'allais aussi chercher Onze chez "Marcel" (le fol). En bas de la rue Latouche Tréville, on jouait au foot en pente: les 2 buts étaient parallèles en bas des escaliers. On allait aussi jouer au lavoir, et on glissait sur des cartons sur la pente herbeuse vers Sainte-Anne. Il y avait du trafic de mobylettes dans les caves. En haut de la falaise, il y avait le petit square de la Butte. Toute une époque!

    Et on allait acheter le banga chez Kervennic (dit "chicot"), en face de chez Tintin Belda, le roi du cacolac.

    3
    Exodus
    Mercredi 27 Décembre 2017 à 10:52

    Le "trafic" de cyclos n'a jamais été à ma connaissance qu'un bricolage intensif.

    Pour parfaire la topographie ludique (c'est sûr que pour le foot comme pour la trottinette, il valait mieux contrôler la descente!), au pied du "raidillon" ou de la "p'tite côte" (selon les traditions) d'où l'on se jetait sur des cartons, il y avait la jungle, en surplomb du jardin ouvrier et du séchoir à linge. Elle partait en fait de derrière le bâtiment des Éclaireurs, s'épaississait au pied du raidillon et se transformait en sous-bois au-dessus du jardin, remontant jusqu'à Sainte Anne. Vers le haut du raidillon, sous les barrières de la rue de la Motte-Piquet (qui conduit à la piscine Foch en passant par l'entrée d'un tunnel militaire) doivent toujours se trouver des buissons de résédas et de "canne à sucre". En poursuivant les explorations dans la jungle, le long du jardin, en direction cette fois de la Porte de la Brasserie et en défrichant sec, on parvenait à une sorte d'esplanade, monde secret, derrière l'immeuble du café chez Léal. La jungle derrière les Éclaireurs fut un temps (époque des cyclos) aménagée en piste de moto-cross.

    Le "square" de la Butte était encore un autre univers qu'on pourrait qualifier d'anglais, ainsi que la petite rue qui fait face à l'entrée de la gendarmerie (Bernard-Scheidauer?). On y accédait de préférence par l'escalier sous le pont de l'Harteloire, en haut duquel un petit chemin surplombait la rue Porzmoguer. Les montagnards pouvaient redescendre directement du square de la Butte par la falaise derrière l'immeuble du bas de Latouche-Tréville.

    Il y avait aussi une faune : sauterelles géantes et orvets, et puis les têtards et tritons de la fontaine. L'été, des colonies de chenilles chaussettes, rayées jaunes et noires, étaient prélevées pour des essais d'élevage en boîtes de chaussures (mais elles devenaient d'affreux bombyx qu'il fallait ensuite évacuer des appartements).

    Il paraît que des renards remontaient parfois le long du bras de la Penfeld.

    4
    Vendredi 29 Décembre 2017 à 23:10

    Exodus,

    ce reportage sur le bas-harteloire est du haut-de-gamme assez fantastique. Il y avait aussi des lézards sur le muretin de la rue du Bouguen. Les chats sont passés par là. Merci pour ce message incroyable. Vive le vieil hartel et ses héros perdus.

    5
    Exodus
    Jeudi 22 Décembre 2022 à 09:04

    Eh, ben! Il manque un index ici. Enfin, je voulais rajouter le cordonnier, M. Taburel, dont j'apprends qu'il est patriarche d'une dynastie de musiciens:
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/saint-marc/la-famille-taburel-trois-generations-de-musiciens-30-06-2018-12014030.php
    Bon Noël et meilleurs voeux!

      • Jeudi 22 Décembre 2022 à 10:23

        Salut Exodus! M Taburel, c'était le cordonnier en haut des escaliers de la rue Latouche-Tréville? Il y a eu un coiffeur là aussi. Joyeuses fêtes de Noël aussi,

         

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