• Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    La rue Jean Jauresss, celle qui mène au stad'

    Vous avez suivi la première partie du chapitre? Vous avez vu à quel point l'enquête a été menée sérieusement, sans compromis ni pot-de-vin. Place à présent au palmarès des 12 meilleurs plats à Brest entre 1978 et 1984! Tin, tin...

    12éme: le super steak haché sauce poivre au Flunch du bas-Jaurès (à l'emplacement de chez Zara?). Avec une sangria.

    11ème: Le croque-monsieur de la Gentil'ho, avenue Clémenceau. Ce n'est pas un resto, hurlent les puristes. Cà se voit que vous n'avez pas goûté à ce croque tout rond au fond ovale, gorgé de fromage. Avec une Carlsberg amère et "Watch the moon come down" de Graham Parker dans le juke-box.

    10ème: les brochettes de coquille Saint-Jacques du "Kennedy", le petit resto en face du terrain de la gare, rue Frégate La Belle Poule

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    La crêperie Boënnec, rue Algésiras, l'un des rares établissements brestois qui traverse les décennies (avec "la Chaumière")

    9ème: la pizza merguez et chorizo de la "Marina" dans le bas de Siam. Tout simplement addictive. En plus, le spectacle était dans la salle, du Poiret-Serrault.

    8ème: Les tripes à la Bretonne du "Bois de Boulogne" au Moulin à Poudre. Coupées menu, et bien poivrées. Servies avec des pommes de terre à l'eau bien sûr. L'adresse a plusieurs fois changé de mains ensuite, et les courageux propriétaires se sont lassé des inondations à répétition. Quelle idée de bétonner à ce point le vallon qui était autrefois une prairie...

    7ème: le poulet au curry de Vinh rue Jean Macé (sa photo plus bas dans l'article). Subtil et bien relevé. S'accommodait bien d'un Côtes du Rhône Bouchard, ça oui.

     

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Service parfait chez "Chouchou" rue Algésiras. Les clients sont des Terminale B du lycée bleu: Mich' Cajano et Debe Castel

    6ème: les rognons de "Chez Peppino", qui devint ensuite "Chez Carmine" (le fils), en bas de la rue Pasteur. C'est la mère qui porte la baraque, le temps ne paraissant pas avoir de prise sur elle. Cest le Stromboli.

    5ème: l'escalope au Marsala de "la table d'Italie", à Saint-Marc, rue de Verdun, au croisement de la rue qui descend de la place de Strasbourg vers le port.

     

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    Le pub "les Fauvettes" à Saint-Martin. Que vient-il faire dans cet article dédié aux restos? (Georges y servait, géant de la vie brestoise, fondateur du Comix tout proche. Le groupe préféré de Georges, c'est les New York Dolls, et cà c'est un scoop!) Ben, des fois, le vendredi soir, on prévoyait l'apéro aux fauvettes, et le resto ensuite. Mais, ambiance du vendredi, bières du monde, clientèle joviale et juke-box euphorisant, on était tellement bien qu'on "oubliait" de manger. Bon, on finissait sans doute à la baraque à frites devant la Poste, chez "le crado".

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Le bas de Siam. Tout à droite, le cinéma l'Omnia (1000 places au moins), et le bar de l'Epée (et son flipper John Travolta)

    4ème ex-aequo: le bar au pastis de l'"Escargot" rue Traverse. Un petit resto. Le patron avait des moustaches genre Napoléon III. La salle était lumineuse, tapisserie verte et rotin. Et puis l'entrecôte (ou escalope?) "Pascal" à l'Osso-bucco, sur la petite place à Recouvrance (disparu), avec une sauce diabolique.

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    Vinh Phan tenait un restaurant rue Jean Macé (au-dessus de la pharmacie Marzin). Puis il ouvrit le Hao Hué près du cinéma Celtic au Pilier Rouge. Il servait des crevettes au satay d'enfer. Il est 7ème dans le classement!

    3ème ex-aequo: le dessert-maison de la Chaumière (toujours en place, à côté du "Globulle rouge", près de la place Wilson). On ne se souvient plus de ce qu'il y avait dans l'assiette, mais le ravissement demeure (y avait des fruits et de la crème, ça c'est sûr) .

    Et puis le T-bone steak de la Brocherie à Saint-Louis, sur sa planche, avec la crème, la béarnaise, la patate chaude. Une gourmandise. Un couteau redoutable. Des fauteuils tapissés. A cette époque, on regardait la carte: le cerveau disait de choisir un poisson. L'estomac imposait la viande, et les frites. On mangeait vraiment comme des goinfres.

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Le patron du Vatel se rendit célèbre un soir où, le quartier étant victime d'une panne d'électricité, il assura la cuisine à la bougie.

    2ème: le civet de lapin de l'"Espérance", un resto niché place de la Liberté, à gauche en regardant la mairie, dans un coin où règnent à présent des kébabs. L'Espé', c'était le bar en bas (on y voyait Grand Sam, roi des teddy-boys de la ville), et le resto à l'étage. Le civet de lapin, cuit à en être défait, était servi dans une cocotte individuelle en cuivre (le patron était un personnage, il habitait l'endroit. On le voyait aux Halles Saint-Louis faire les emplettes pour le resto).

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Oh, la, la, insoutenab' le suspense. Quel est le plat qui a obtenu le titre de "meilleur plat à Brest entre 1978 et 1984"? Eh ben, il faut descendre jusqu'à la gare.

    1er: l'Hollywood salad bowl du Goéland, à droite sur le parking de la gare (le lieu a été détruit cette année pour faire place à un immeuble). La décoration du Goéland, c'était "Thalassa": tournée vers la mer, à babord toute! Le patron était costaud, barbe et chemise à carreaux. La salade, avec du roquefort, était fraîche, gourmande et enthousiasmante. C'était une fête de la commander. On lançait ainsi gaîment la soirée, le week-end, et l'avenir apparaissait radieux. Marius (ASH) adorait la salade. Et l'on disait: "Take the ball at the Hollywood Bowl". Et l'on riait, parce qu'on n'était pas toujours très malins.

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Vous avez été assidu, suffisamment pour suivre cet article jusqu'au bout. Découpez cette invitation, c'est une entrée gratuite pour le Mélody (quelque part à gauche après la clinique de Penn An Dalar)

    Le top 12 des meilleurs plats à Brest (période ASH: 1978- 1984): part Two

     

    Brest la Blanche, 1980

    On a oublié le "Chicken chips", minuscule resto à la hauteur de la station du téléphérique bas de Siam à présent, qui servait de bons fish and chips, la Barcarella dans le haut-Jaurès, magique avec son grand four à pizza et son piano-bar. Sorry.

    ladislasboszo.eklablog.com

     


  • Commentaires

    1
    Exodus
    Mardi 16 Mars 2021 à 14:28

    Mictions impossibles:

    On s'était donné rendez-vous en avance un dimanche après-midi pour quelques bières avant de voir Quadrophenia au ciné, bas-Jaurès. La fermentation faisant son effet tout au long du film, il fallut dès la sortie résoudre un problème pressant, place de la Liberté. Et là, Who's next? Le monument au mort!

    Sauf que les quelques bières marinées le temps de la séance quadrophénique m'ont tenu là un long moment de gloire, avec l'angoisse que les flics comprennent mal la référence musicale.

    Une autre fois, entre le Ruz et le Record - (White man) in Hammersmith palais - on faisait un arrêt pipi contre le mur de la Maison du Peuple (Farid et moi, plus prolos tu meurs) quand on a vu surgir de leur bagnole deux syndicalistes aussi attardés que volumineux hurlant : "T'as pissé sur la maison du peuple?".

    Juste le temps de ranger les instruments et de partir au galop.

      • Dimanche 21 Mars 2021 à 13:28

        Le retour d'Exodus! Quadrophenia, je crois l'avoir vu au Quartz qui proposait en 1979-80 une trilogie avec les Who, Alice Cooper show et... Emerson Lake and Palmer. J'avais vu les Who l'été précédent à Wembley. C'était l'été du revival Mod avec the Jam. J'avais été déçu de voir l'arrogant Sting tenir un rôle dans ce film de gamins... Sinon, outrager la Maison du peuple :): il y avait l'école Algésiras en face! Ah, ah!

    2
    Aurélie
    Mercredi 14 Février à 15:38
    Bonjour, merci pour votre article. Je suis la fille de Vinh que vous citez dans l'article. À tout hasard, auriez-vous une photo du restaurant Hao hue ? Je vous remercie d'avance. Aurélie
    3
    Mercredi 14 Février à 22:27

    Bonsoir Aurélie. Je vais chercher mais ne pense pas avoir de photo du restaurant (il y a eu deux endroits: rue Jean Macé puis rue Jean Jaurès. Ma femme (aujourd'hui décédée) et moi avons été clients pendant des années. Vinh ne parlait-il pas de membres de sa famille à Chicago? Il était si gentil.

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