• La carte de Brest-centre 1976-1983

    La carte de Brest-centre 1976-1983

    Souvenir de Brest, quartier Saint-Louis, fin des années 1970!

    Le petit blog de l'ASH menait son petit bonhomme de chemin au sortir de l'hiver, avec une victoire du stade sous la pluie et les bourrasques, quand Exodus, lecteur fidèle et aquarelliste des instants furtifs du centre-ville de naguère, nous fait remarquer que, sur la carte de Brest en 1980 présentée récemment ne figure pas le patro de l'Armoricaine (rue Michelet).

    Panique à la rédaction et réunion immédiate dans l'arrière-salle de "Chez Tintin", rue de l'Harteloire. A l'aide d'un drone bricolé avec un vieux moteur de solex, deux canettes vides, une hélice et une caméra, on est monté dans le ciel brestois prendre une photo d'époque, et on est heureux de vous présenter cette fois le quartier Saint-Louis, et l'Armoricaine ("l'Armor") en sus. Désolé, Exodus, la bibliothèque Neptune est hors-champ. Il y a approximations, erreurs manifestes et anomalies? Tant mieux, cela fera réagir les puristes!

    D'accord, il manque la mouette sur le trottoir devant la boucherie Le Bourdais...

    Un prof d'histoire du lycée bleu (Michel Madec) nous fait remarquer que la pâtisserie place Saint-Louis, c'était Boulven bien sûr (une vraie boutique familiale), et que Lozac'h avec ses petits gâteaux formidables, c'était rue de Siam, un peu en dessous de l'actuel Blind Piper. L'importance des historiens dans ce blog...

    Passe un quidam en quête d'un T-bone steack, qui demande où se trouve "la Brocherie" sur la carte. "Fastoche, c'est près d'la Chunga!". Sapristi, oublié le coin des grillades au feu de bois! Ca commence fort!

    Ladislas Boszo

    "It's five o-clock,

    je vais droit à la Chunga"

    (Aphrodite's child)

    La carte de Brest-centre 1976-1983

     

    En bonus, deux cartes des mythiques "La classe 1979" series: "Démis s'en va à la Chunga", et ci-dessous le sandwich saucisse rose-moutarde du Stade Brestois (ok, il manque les cacahuètes grillées). On dit que les cartes "La Classe 1979" seraient bientôt éditées en stickers... A suivre!

    La carte de Brest-centre 1976-1983

     

    Suite! Deux autres cartes en exclusivité: "le Mélo' vous dit bonsoir" ci-dessous,

     

    La carte de Brest-centre 1976-1983

     

    et enfin, "pour t'en finir", comme dirait Marc Ar Moal, une ode au lycée bleu de l'Harteloire, "La Classe 1977", l'année rappelant sans doute les éphémères grandes heures de l'équipe de foot du lycée: l'ASH.

    La carte de Brest-centre 1976-1983

     

    ladislasboszo.eklablog.com


  • Commentaires

    1
    Exodus
    Vendredi 25 Février 2022 à 22:47

    La vache! La P.A.M., Chez Marcel... On y est. Dratel où l'on trouvait God Save the Queen (Le Diset aussi pas loin). Incroyable, on marche sous le crachin! ça sent les crêpes, terrain vague et on est à l'Hartel.

    Une fantasmagorie avec la Mère Biquette, le soldat Belge (son chapeau en ballon de foot en plastique retourné et sa carriole), les clodos de la venelle du Merle blanc (vue imprenable sur le port, Gauloises troupe dans les chaussettes) et Tintin, les petits soldats au Monop, le gorille du foyer de l'Armor... mais ça parlerait à qui aujourd'hui?

    Et, apothéose, la descente abrupte du Leclerc, rayon lessives.

    Merci, païs, fallait pas.

      • Samedi 26 Février 2022 à 10:00

        Le soldat belge était-il le même que "le belge" à l'Harteloire, encore appelé "Palapi-palapa, souvent short et chaussettes de laine?

      • Exodus
        Samedi 26 Février 2022 à 15:24

        Oui, oui, il ne devait pas y en avoir 40 comme lui!

    2
    Samedi 26 Février 2022 à 22:04

    Les petits soldats au Monop', les maquettes avec la peinture Heller au magasin "A la Tour d'Auvergne". Un paradis pour les gamins.

     

      • Alta
        Mardi 24 Janvier 2023 à 16:24

        Pas de peinture Heller A la tour d’Auvergne, mais de la peinture Humbrol....  

      • Mardi 24 Janvier 2023 à 17:34

        Humbro, oui! Mince, Heller c'étaient les maquettes? Ma première maquette je crois, c'était un chasseur bombardier thunderbolt (ou un truc comme ça). Il y avait aussi des soldats (et cow boys et indiens) "Deetails" made in england en plastique mais socle métallique. 

      • Mardi 24 Janvier 2023 à 18:13

        Le chasseur bombardier, c'était un Bristol Blenheim

         

    3
    Exodus
    Dimanche 27 Février 2022 à 12:51

    Il y avait eu une mode des "tout petits" soldats en plastiques (américains). Les maquettes c'était en vitrine seulement!

    Quand au "Belge", mes parents me l'avaient décrits comme "Allemand". J'ai toujours été curieux de son histoire.

      • Dimanche 27 Février 2022 à 13:57

        Oui, les petits soldats en plastique, on les peignait après. Il y avait les amerloques, les japs, l'Afrika Korps, les angliches avec leur casque rond... Le belge, on disait que c'était un soldat enrôlé par les allemands, qui était resté à Brest après la guerre. Bien dérangé après ce qu'il avait vu, il occupait une bicoque en arrière cour rue Lannouron. Il y a eu aussi celui qui courait torse nu tous les matins, même en hiver, vers 8h du matin sur le pont de l'Harteloire (vers 1968-70). On disait qu'il allait se recueillir sur la tombe de sa mère. Fantasmagorie.

    4
    Exodus
    Samedi 5 Mars 2022 à 17:40

    On m'avait toujours dit qu'il était allemand. Belge on comprend mieux qu'il ait pu rester. Drôle de destin!

    Dans un autre genre, j'avais rencontré ce gars-là.

    https://www.amc.af.mil/News/Features/Display/Article/787499/wwii-veteran-recalls-medevac-experience/

    https://stephenambrosetours.com/wwii-veteran-mort-scheffloe-joins-in-pattons-footsteps-tour/

      • Samedi 5 Mars 2022 à 22:35

        Wouah, ce gars-là s'en est bien sorti. Ma mère était de la campagne (Lanarvily): elle m'a raconté 100 histoires de la guerre, comment les enfants couraient dans la campagne pour s'approcher des avions qui s'écrasaient. Elle n'avait que 12 ans. Bizarrement, ceux qui étaient déjà adultes en ont peu parlé. Il y a eu des trucs moches après la guerre. Mais quand on pense à tous ces combats de rue l'été 44 à Recouvrance ou Saint-Martin, et les massacres de civils à Gouesnou ou Plouvien. On m'a raconté des histoires... C'est si vieux à présent.

    5
    Exodus
    Dimanche 6 Mars 2022 à 18:37

    C'était l'envers du décor de cette ville, les cendres et les débris qu'on piétinait en cherchant à repérer des espions venus de l'Est boul' Jean Moul'. La génération de taiseux traumatisés faussement insouciants qui a fait des enfants (nous) dans les années 50 60 explique peut-être, même s'ils n'y sont pour rien, le niveau de déliquescence des "élites" européennes actuelles.

    Et quand la fantasmagorie rencontre les propagandes:

    https://acib29.fr/fbj_articles/mikve/mikve.html

    https://bretagne-39-45.forums-actifs.com/t493-brest-une-synagogue-transformee-en-maison-close-pour-la-wehrmacht

    Il y avait une page plus complète sur un site communautaire nantais, mais je ne la retrouve pas...

     

    http://home.fzl99.com/maison-close-brest/

     

      • Lundi 7 Mars 2022 à 10:26

        Bien, ce document sur le mikvé fantôme! C'est incroyable de voir combien la mémoire locale s'évanouit dans l'ozone. Bientôt, en évoquant les années 70, les gens ne seront plus sûrs de rien. Mais il y avait bien une baraque à frites près du pont de Recouvrance. Et ce n'est pas de la propagande!

    6
    Exodus
    Lundi 7 Mars 2022 à 19:21

    J'en témoigne!

    7
    Charles Marteloire
    Jeudi 22 Décembre 2022 à 18:04

    Bonjour.

    de la part d'un anonyme de la rue Latouche-Tréville.

    Au sujet des escaliers de la rue :

    Il est arrivé qu'une voiture (une panhard me semble-t-il) descende les escaliers. En stationnement dans le haut de la rue, sens descendant et au-delà de la rue Lamotte-Piquet bien entendu., ses freins avaient lâché. Cette voiture avait donc franchi en haut la bordure du trottoir ouest de Lamotte-Piquet. Un copain de la rue, Christian DORDAIN, se trouvait au milieu des escaliers et avait réussi à s'écarter au passage du véhicule !... C'était un dimanche matin, vers 10/11 h.   ça doit remonter au tout début des années 60, printemps 61 vraisemblalement, par un "joli mois de mai" ? Les DORDAIN avaient déménagé quelques années plus tard. La voiture avait terminé ses 'embardées', sur ses quatre roues, contre un gros bloc de pierre posé là, à deux mètres de l'angle nord'est du numéro 22, depuis la construction(1958-59) des 22-24 de la rue Latouche-Tréville peut-être. Aucun dommage sur le bâti. Christian DORDAIN avait dû pousser un grand "ouf".    Si mes souvenirs sont à peu près exacts, une deuxième voiture aurait également fait une descente similaire, plusieurs années après. Mais là, je n'étais pas témoin.

     

      • Jeudi 22 Décembre 2022 à 20:20

        Merci Charles! J'ai aussi le souvenir d'une voiture qui avait fait le plongeon de la falaise par la rue Delobeau. Les occupants s'en étaient bien tiré, des arbres ayant freiné la chute de la voiture. Pauvre rue Latouche-Tréville, privée de soleil à présent avec ce grand ensemble de béton en lieu et place de la gendarmerie!

    8
    Vendredi 23 Décembre 2022 à 11:22

    Pour l'histoire de la voiture qui avait suivi la descente de la rue de l'Harteloire pour filer tout droit rue Delobeau et faire un vol plané de la falaise, c'étaient des marins en goguette à la fin des années 60, me semble-t-il :)

     

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